One Health Permaculture
  
 

Bienvenue sur la plateforme ONE HEALTH PERMACULTURE

 

 …Notre mission: nous co inspirer à cultiver la santé de nos sols, nos plantes, insectes, intestins… de manière permaculturelle

 

…Un concept unique:   une approche citoyenne intégrée au service des 5 déterminants (pétales) de la santé humaine indissociable de la santé planétaire (One Health) d’une manière durable, autonome, symbiotique, synergique et pérenne selon les principes permaculturels…

Développer une approche intégrée One Health en analysant les diverses causes de problèmes de santé pour des réponses plus simples, complètes et intégratives. (Par exemple: derrière un problème de diabète, surcharge pondérale, hypertension, se situe un mode de vie malsain pour l’humain et la nature?). Cette approche générale et globale de réflexions veut dépasser nos analyses sectorielles conventionnelles habituelles: chaque pétale de la fleur de permaculture représente un déterminant de santé, interdépendant de l’autre, d’une manière symbiotique et synergique. (Par exemple: soigner un citoyen en faisant une montagne de déchets n’est pas durable pour l’environnement du patient et sa santé du coup.)
…Développer un laboratoire citoyen de questions pour catalyser une transition écologique positive, mettant en avant les bienfaits de la nature avec des solutions concrètes et vertueuses. Vers une transition sociétale, joyeuse, de l’émerveillement à l’engagement de tous? 
 

Notre raison d’être

En tant que citoyens, nous avons besoin de sens, d’espérance, de joie, de santé positive globale et durable.

A mon niveau, la médecine universitaire, que je pratique, est trop énergivore et polluante, comment puis je peux soigner durablement les patients de mon cabinet, si je continue à autosaboter leur environnement? Installée en campagne genevoise, dans un cabinet de médecine générale entouré d’un petit jardinet, j’ai le devoir d’entretenir les plantes de mon cabinet médical depuis mon installation. Hélas, la manière de soigner les plantes par notre jardinier conventionnel est trop polluante et énergivore, ses pesticides suffocants nous rendent malades pendant plus d’une semaine. Comment continuer sereinement, durablement? si le soin offert aux plantes de mon cabinet me rend malade, et si le soin offert aux patients de mon cabinet rend malade notre environnement? 

Pourrais je un jour soigner les patients et plantes de mon cabinet en circuit court, en autosuffisance de manière écologique, symbiotique et synergique? Ce sont les principes de la permaculture: initialement développé pour une agriculture biologique des plantes. Ces modes d’action ont évolués et sont actuellement représentés à travers la fleur permaculturelle constituée de pétales: principaux domaines d’action de nos vies pouvant influencer positivement ce lien respectueux, gagnant gagnant de l’humain et la nature.

Fort de ces prises de conscience, en janvier 2022, je prends la ferme résolution d’apprendre à soigner les plantes de mon cabinet de manière plus écologique. Je rencontre mon conseiller en permaculture Philippe Yacoub qui se trouve être mon voisin de commune sur Corsier…Philippe est un ancien banquier qui se lance dans la réalisation au même moment de son parc permaculturel Paw Paw, une nouvelle amitié entre voisin de commune à 10 minutes à pied de mon cabinet s’installe.

Une nouvelle aventure vivifiante et énergisante commence grâce au nouveau jardinet de permaculture installé autour de mon cabinet. Mes patients écoréceptifs s’émerveillent alors de la vue de nouvelles associations symbiotiques et synergiques de plantes comestibles entre elles, de leur goût, texture ou odeur…Ils me questionnent et nous l’appelons ensemble le Jardin santé du cabinet de Corsier. Leur intérêt à en savoir plus sur chaque plante, association, manière d’arroser, de les soigner… fait naître les Prescriptions Vertes au printemps 2022. Cette présente plateforme numérique d’observation de la Santé One Health Permaculture fait son apparition au printemps 2023 grâce à mes patients et à leur formidable engagement à questionner et observer le vivant en eux et autour d’eux. La plateforme physique d’observation de la ONE HEALTH PERMACULTURE se trouve à Corsier entre le parc Paw Paw et nos petits jardins santé. Nous assistons ensemble à une prise de conscience collective d’une santé humaine indissociable de la santé de la nature ONE HEALTH de manière pérenne et permaculturelle.

Le 8 juin 2023 à Bern, l’académie suisse des sciences médicales, a invité tout acteur de santé à réfléchir sur comment réussir la transformation de notre système de santé dans le respect de nos ressources planétaires. J’ai postulé à cet évènement et été accepté à présenter ce présent projet. Voilà pour l’histoire académique de mon travail de terrain et les idées qui sont nées de rencontres entre acteurs suisses, très engagés par une santé durable et respectueuse de l’environnement. https://www.samw.ch/fr/Projets/Apercu-des-projets/Forum-durabilite-systeme-sante.html

Merci de votre indulgence pour les fautes de frappe, merci de me les signaler (je ne suis pas webmaster professionnel, j’apprends à m’améliorer chaque jour).

« Quand je ferme les yeux, je vois des centaines de patients et plantes en santé d’une manière autonome, durable et écologique. »  C’est la vision, le rêve qui m’habite et me motive à cocréer cette plateforme citoyenne: un mouvement citoyen: « tous jardiniers, tous observateurs du Vivant en nous et à l’extérieur de nous ».

Co créons et co façonnons ensemble une culture durable et pérenne de la santé du Vivant.

Merci à tous mes patients et à toute l’équipe du parc permaculturel Paw Paw de Corsier pour cette aventure régénératrice.

Rola Darwiche, principale rédactrice, coordinatrice et modélisatrice de chaque pépite citoyenne de la One Health Permaculture

De l’émerveillement de la nature à l’engagement citoyen en santé publique?

J’assiste en tant que médecin de premiers recours à l’émergence d’un nouveau modèle de partenariat relationnel. Désormais, je ne fais plus « pour » le patient ou pour la plante, mais « avec » il ou elle. Chaque patient ou plante est au cœur de ce changement de culture, amenée par les principes de la permaculture: la culture de la reconnaissance de la complémentarité et importance de chaque élément dans un écosystème.

Chaque citoyen devient un acteur/ consommateur/ expert de soins à lui et à la nature, il n’est plus un simple bénéficiaire passif d’un système de santé de plus en plus dirigée par l’intelligence artificielle (IA). Tout un chacun peut en effet être séduit par les superbes avancées technologiques, les nouvelles applications santé offerts par l’IA pouvant nous aider à solutionner nos problèmes quotidiens. Quel impact ont ces avancées technologiques sur notre santé mentale? notre cyberdépendance? les risques relatifs à l’exploitation de nos données privées personnelles, l’épuisement de nos ressources naturelles (fabrication, utilisation), pollution (obsolescence programmée, déchets toxiques…), importante consommation d’électricité et d’eau pour refroidir les centres de données et les cyberattaques sur nos infrastructures. Il ne s’agit pas d’être technophobes, mais de réfléchir de manière vertueuse à une technologie au service du Vivant et pas l’inverse. La professeur Solange Ghernaouti, de l’UNIL, experte en cybersécurité, préconise en effet un changement de paradigme: les impacts écologiques du numérique doivent être prises en compte dans chaque décision et au delà de l’obsolescence programmée des systèmes technologiques, c’est celle de l’humain dont il est question. Si du point de vue de l’environnement, l’augmentation du numérique n’est pas soutenable, celle de « la chosification de l’humain et de la substitution de l’humain par des robots l’est encore moins. »

J’assiste avec émerveillement à une évolution sociétale éco responsable d’un partenariat gagnant gagnant entre soignants & patients experts et entre l’humain & la nature. Le savoir expérimental et expérientiel inné à chaque humain, mis au service de la collectivité, est la valeur ajoutée de ce changement de culture pérenne, éco responsable. Ce riche partenariat façonne le nouvel observatoire citoyen de la Santé One Health Permaculture qui permet de dessiner ces présentes modélisations.

 

ONE HEALTH…ONE WEALTH…in a perennial world with interdependant & symbiotic link between HUMUS  — HUMAIN — HUMILITY — HEALTHY ACTIVITIES — HEALTHY ECONOMY — HEALTHY ECONOMY would be possible?

Determinants of Health, this diagram is a model of all factors correlated with health outcomes for individual (source : determinantsofhealth.org – goinvo.com)

Les principaux déterminants de la santé:

 

« Il y a une véritable confusion » de mot, budget et impact sur la santé environnementale à démêler: ce que nous nommons couramment le système de santé est en fait un système de soins », souligne la Prof Stephanie Monod (médecin cheffe du département épidémiologie et système de santé d’Unisanté à Lausanne). Notre système de soins, hospitalo centré,  « vieux de près de 200 ans, repose sur un mythe que l’hôpital, le médecin et/ou les médicaments vont guérir toutes nos maladies », il n’influence que d’environ 11% la santé globale de la population comme expliqué sur le diagramme modèle ci-dessus, et représente la majeure partie du budget santé global soit environ 97%: par exemple de 2010 à 2019, les dépenses allouées à la prévention et promotion de la santé n’ont représenté que entre 2,2% et 2,7% des coûts du système de santé.

 

Source:

https://ind.obsan.admin.ch/fr/indicator/monam/depenses-pour-la-promotion-de-la-sante-et-la-prevention-par-type-de-prestation

www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/themes-transversaux/mesure-bien-etre/conditions-cadre/societe/depenses-sante.html 

 

De plus, l‘impact mondial des systèmes de soins représente le 5.6% des émissions de gaz à effet de serre, soit 2x plus que le trafic aérien mondial. 

Source: Health care’s climate footprint, sept 2019

 

Notre système de soins n’est plus durable hélas: « il arrive à bout de souffle » manque de personnel, pénurie de médicaments, hausse des primes assurances… 

 

 L’impact de la qualité de ces soins est trop modeste, à peine 11% sur la qualité de santé de la population générale. De plus, la partie la plus pondérante de ces 11% de soins est représentée par la médecine primaire en amont de l’hôpital: capable de couvrir le 94 % de soin de la population générale en dépensant le 8% du budget de santé globale. Les dépenses étatiques vont principalement à notre système hospitalo centré. 

Prenons l’exemple de la crise COVID, la maladie qui aura coûté le plus cher à notre budget santé en terme de confinement, ralentissement économique, hospitalisation…la médecine en amont de l’hôpital s’est vu refuser ses études de prise en charge du COVID aigu en amont l’hôpital pour tenter de comprendre et contenir au mieux la problématique du COVID en amont de l’hôpital. « Convaincus de l’importance de la collecte de données cliniques longitudinales en médecine de famille, les instituts de médecine de famille regroupés au sein de SAFMED, l’Académie suisse de médecine de famille, ont répondu dès mars 2020 aux différents appels du Fonds national suisse pour la recherche (FNS) », par exemple par l’étude COVID-PRIME. Malheureusement le FNS a préféré financer des études aux soins intensifs. Cette situation questionne sur l’importance de la recherche en médecine en amont de l’hôpital et sur l’insuffisance de relais dans les instances décisionnelles.

Lien:

https://www.obsan.admin.ch/sites/default/files/2021-08/obsan_bulletin_2016-11_f.pdf

 https://smw.ch/index.php/smw/article/view/2121/3120

COVID-PRIME: a national cohort of COVID-19 suspects followed in primary care, www.safmed.ch/projects.html, 

www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2021/revue-medicale-suisse-738/innover-pour-comprendre-l-inconnu-recherche-sur-la-pandemie-de-covid-19-en-medecine-de-famille

 

Il est temps de repenser « notre vieux modèle de 200 ans, hospitalo centré » par un nouveau modèle qui réponde aux besoins de notre société et fasse une large place à la promotion de la santé.

 

Un système de santé publique efficace et durable est un système qui défend et promeut une santé citoyenne positive en amont des soins: il est représenté à 89% par les déterminants de la santé en amont des soins. Les 89 % des déterminants d’une santé positive durable sont représentées par notre éducation, notre comportement alimentaire, sociale, notre environnement, notre activité économique, nos politiques sociales…

 

Focaliser notre attention sur ces aspects de prévention et la promotion de notre santé est la priorité de notre groupe citoyen de réflexion. Conventionnellement, la santé publique place la santé humaine au centre de tout. Ici, nous proposons un nouveau référentiel avec la santé du vivant autonome au centre de tout: le concept « One Health ».

Lien:

www.economiesuisse.ch/fr/articles/sante-quatre-facteurs-qui-pesent-plus-dans-la-balance-que-les-soins-et-les-traitements

www.goinvo.com/vision/determinants-of-health

Planète santé, le système de santé en crise, juin 2023

Santé et environnement: vers une nouvelle approche globale.

Merril Singer, Syndemics and the biosocial conception of Health, The Lancet

 

 

Les 5 pétales de la permaculture représentent les 5 principaux déterminants de la santé publique:

 

Dans l’ordre, la 1e est la pétale de l’écologie humaine : La 1e grande révolution tranquille se joue en nous-même par la conscience de notre propre écologie humaine. Notre corps humain est en effet le terrain d’une fascinante biodiversité de microbiotes (bactéries, champignons, virus), cellules humaines et d’émotions qui vivent en nous même. Nous proposons une révolution tranquille, douce, harmonieuse envers nous-même d’abord. Aucune violence ou acte héroïque trop dur à réaliser envers soi-même. Juste semer chaque jour de petits actes, simples, anodins, résonnants avec l’abondance de la nature: commencer par exemple à dire merci, bonjour, sourire à la nature en nous et à l’extérieure de nous. Ta révolution tranquille, c’est toi qui la rythme, c’est toi qui la connais. Elle te paraît insignifiante, anodine et pourtant c’est la seule qui compte face à la montagne d’adversités, peurs et peines qui nous submergent (guerre, deuil, maladie, chaos écologique et sociale…) Une fois la révolution tranquille, bienveillante, heureuse démarrée en nous même, nous pouvons oser, chaque jour un peu plus, avec les forces qui nous sont données, de changer un peu la face de ce monde.

La 2e pétale est l’écologie relationnelle, remplie d’humilité: car nous prenons conscience que notre corps humain est plus fait de cellules non humaines (bactéries, champignons …) que humaines, que le petit vers de terre, gluant et répugnant (de premier abord) a une importance fondamental pour l’humus… Nous transitons entre HUMUS  — HUMAIN — HUMILITE

Le 3 e pétale est alors l’addiction aux activités régénératrices, énergisantes, vivifiantes, stimulantes de la nature: un agenda complet sera bientôt publier sur le site du parc Paw Paw pour la rentrée de septembre.

Le 4 e pétale est de mettre en place des activités économiques régénératives et vivifiantes de la nature: gagner notre vie en régénérant le vivant autour de nous. Notre ami ancien banquier Philippe Yacoub est une source d’inspiration sur ce chemin.

Le 5 e pétale est enfin la gouvernance orientée par la connaissance.  Prise de pouvoir par la connaissance du vivant et non plus sur le vivant. Une gouvernance durable et résiliente, de nous même, se joue par une violence à soi/sur nous ou par une meilleure connaissance de nous même? Une gouvernance dirigée par l’humain dominant, écrasant les autres êtres vivants dans l’illusion de notre supériorité sur la nature ou une gouvernance dirigée par l’humilité du co bénéfice gagnant gagnant?

A nous de jouer maintenant tous ensemble, oser jardiner, explorer la plantation de graines d’espoir de ces 5 pétales…